Publié dans Société

Dégradation des mangroves - Les exploitations illégales comme infractions pénales !

Publié le mercredi, 17 septembre 2025

Vitales tant pour les populations que pour les écosystèmes et animaux qui y vivent. Les mangroves ont pourtant souffert de nombreuses années de dégradation dans la Région Sofia. Une situation qui s’explique par les exploitations illégales des bois de mangrove. « L’Etat prend très au sérieux les actes de dégradation illicites des mangroves qui constituent des infractions pénales », avance le gouverneur de cette Région, le Général de division Lylison René de Roland. En fait, des habitants détruisent les mangroves pour en faire du charbon ou du bois de construction.

D’autres les coupes pour le trafic vers Nosy Be et le Nord de Madagascar, selon les informations fournies par le gouverneur. « J’en appelle à un partenariat encore plus poussé avec Bôndy qui, dans ses zones d’intervention, disposent de nombreux agents de terrain. Il s’agit notamment de fournir aux autorités des renseignements sur d’éventuels cas d’exploitations illicites pour que les éléments des Forces de l’ordre puissent intervenir », a-t-il lancé.

Environ 500 Ha restaurés

Plus de 3 millions de plantules mis en terre. Le projet « Ma Honko » de Bôndy a permis de restaurer environ 500 Ha de surfaces depuis le début de la plantation de mangroves en 2023. Cette action, avec un taux de survie d’environ 90%, a été entreprise dans les Communes d’Ankerika, Antsohihy, Ambodimandresy et Befotaka Nord. « Les mangroves détruites doivent être effectivement restaurées et c’est en cela que nous remercions Bôndy qui initie, porte cette initiative de restauration, et respecte toutes les démarches nécessaires dans chacune de ses actions », a affirmé le gouverneur de Sofia. « Grâce à l’intervention de Bôndy, les mangroves revivent et les animaux qui les ont choisies comme habitats naturels reviennent... Mais les opérations de restauration doivent être combinées avec le suivi et la protection pour éviter que ne s’installe un cercle vicieux », a-t-il souligné.

 

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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